أرشيف بوعناني

ARCHIVE EN LIGNE

De la menace de disparition causée par l’incendie en 2006 au rangement et à la numérisation des archives de la famille Ahmed et Naïma Bouanani. Découvrez des milliers de documents numérisés des archives non-films.

Tri, numérisation, inventaire

Nous, collectif Archives Bouanani, poursuivons le travail commencé par Ahmed Bouanani (1938-2011) dans son essai La Septième Porte, une histoire du cinéma au Maroc de 1907 à 1986 , publié par sa fille Touda et le collectif aux éditions Kulte, Rabat, en 2020. Les manuscrits et la documentation qui le concernent se situaient dans l’appartement familial qui fut victime d’un incendie en 2006 où une partie disparut à jamais. Ahmed Bouanani est mort en pensant que tous ses manuscrits avaient disparu. Il y avait aussi Naïma Saoudi (1947-2012), cinéaste aussi, costumière, décoratrice, maquilleuse, actrice et productrice, qui a travaillé de 1970 à 2012 aussi bien avec des réalisateurs marocains que des réalisateurs étrangers au Maroc, leur fille Batoul (1969 -2003), costumière et collectionneuse de bijoux berbères qui étaient toutes aussi soucieuses que lui de la collection que de la mémoire.

Nous voulons sauvegarder cela, le partager et le transmettre aujourd’hui et aux générations futures.

Premier Club des Cinéastes Amateurs Marocains crée par Mohamed Osfour en 1957 à Casablanca.
Premier Club des Cinéastes Amateurs Marocains crée par Mohamed Osfour en 1957 à Casablanca.

La tâche n’est pas aisée : il ya différentes catégories de collections, que l’on nomme non-films : documentations papiers, photographiques, affiches, scénarios et aussi des costumes, des accessoires, des tissus, des bijoux, des pierres. Il y a quelques films et une correspondance importante qui n’a pas encore été classée.

 

Comment débroussailler ? comment classer les documents ? Comment les nommer ? Comment l’inventorier ? Jusqu’à quel point les décrire ? Quel degré de détails doit-on mettre dans nos instruments de recherche ? Comment les conserver ? Nous devons aussi bien préparer pour le chercheur d’aujourd’hui que pour le chercheur de 2080.

 

Nous ne sommes pas une institution, tout juste une association de personnes partageant le même souci de mémoire, de transmission, de sauvegarde en Afrique avec des personnes de différents continents et de diverses compétences.

Nous n’avons même pas de lieu puisque tout cela est dans l’appartement privé des Bouanani.

 

Il nous a paru important de trouver un lieu, un lieu où ce que nous voulons partager soit accessible, d’une part, un lieu aussi où notre travail soit visible, un travail qui nécessite de longues années, et qui va au-delà de nous, aujourd’hui. Quel meilleur lieu que sur le Net ? Nous avons choisi la plateforme Piwigo en forme de photothèque.

 

Nous avons classé le fonds Bouanani-Saoudi en six fonds :


 

1. Fonds iconographique

Il est constitué de photographies principalement de la période coloniale et post-coloniale et est classé selon les auteurs et les organismes quand ils sont connus. 

2. Fonds collecté du cinéma au Maroc


Il comprend la documentation sur les films pendant la période coloniale et post coloniale, les films marocains, les institutions (CCM, cinémathèque, ciné-clubs, sociétés) et des différents rapports produits sur le cinéma au Maroc. 

3. Fonds Ahmed Bouanani


Il est constitué des films réalisés par Ahmed Bouanani, en individuel et en collectif et de son parcours scolaire (I’IDHEC).

4. Fonds Naïma Saoudi


Il est constitué de l’unique film qu’elle a réalisé et des films étrangers tournés au Maroc auquel elle a collaboré (en cours de tri).

5. Fonds Batoul Bouanani


Contenu des dessins de Batoul. Fonds non encore trié.

6. Fonds revues artistiques et culturelles

Fonds constitué des différentes revues de cinéma ou des revues culturelles ou artistiques, en partie ou en totalité, conservées par Ahmed, Naïma, Batoul et Touda Bouanani. Quelques ajouts numériques sont signalés.


La photothèque est un work in progress , qui sera en constante évolution et nous remercions Piwigo pour son application ainsi que les nombreux collaborateurs et collaboratrices, bénévoles qui nous ont aidé et soutenu. 


Nous vous souhaitons bonne lecture !