أرشيف بوعناني

Entretiens avec Ahmed Bouanani

10 juin 2020 // Léa Morin

Entretiens avec Ahmed Bouanani

TROIS entretiens avec Ahmed Bouanani : à propos du cinéma national, des Actualités Marocaines, du CCM, de ses projets de films (malheureusement parfois restés inachevés, comme Sidi Hmad ou Moussa), de ceux réalisés (Mémoire 14), des difficultés de la production, de la Septième Porte de Zwobada, de Assarab (Mirage) son unique long-métrage, du public et de la diffusion, du cinéma étranger, mais aussi du problème de la langue au cinéma et dans l’écriture littéraire, et de ses ouvrages publiés (L’Hôpital et Les Persiennes) et inédits (La Septième porte, son histoire du cinéma au Maroc)


Lire les mots et écouter les paroles de Bouanani, son humour, ses références, son approche poétique et unique de la vie et du cinéma, sa passion et sa volonté d’un cinéma pour le Maroc, ses engagements. Et toujours cette obsession de l’histoire et de la mémoire : « Un film qui ne s’enracine pas profondément dans nos réalités ne m’intéresse pas ».


Entretien Réalisé Par Nourredine Saïl, 1974, Maghreb Informations.1
Entretien Réalisé Par Nourredine Saïl, 1974, Maghreb Informations.2
Entretien réalisé par Nourredine Saïl, 1974, Maghreb Informations.

Entretien avec Ahmed Bouanani réalisé par Ali Hassan à la Télévision Marocaine (1991). 

Mis en ligne par ARAB MEDIA LAB www.arabmedialab.org.

 

Extrait de l’entretien avec Nourredine Saïl paru dans Maghreb Information :

 

« UN FILM QUI NE S’ENRACINE PAS PROFONDEMENT DANS NOS REALITES NE M’INTERESSE PAS »

 

NS : Quel a été ton itinéraire depuis « Mémoire 14 » ?

 

AB : Au C.C.M j’ai toute latitude pour choisir les sujets qui m’intéressent. J’ai la chance de faire mon métier en traitant des thèmes qui me tiennent à coeur. Je tiens à le dire, parce qu’on a toujours tendance à croire ou à faire croire que tout cinéaste au C.C.M. est obligé de travailler sur des commandes. C’est plutôt dans le privé qu’on fait un peu n’importe quoi. Voyez les infâmes spots publicitaires : aucune sens de l’humour. Au C.C.M., au moins, le cinéaste n’est pas livré à la cupidité des financiers. Une société privé n’aurait jamais permis la production de nos courts-métrages. « Petite Histoire en Marge du Cinématographe » est un des magazines que j’ai eu grand plaisir à faire. Il ne dure que HUIT minutes (cette rubrique n’en permet pas davantage puisqu’il y a un métrage précis des Actualités à respecter), et dans ce laps de temps il a fallu rendre compte de quarante ans de la vie de Mohamed Osfour, ce curieux cinéaste marocain qui a commencé à faire du cinéma à partir de 1940. Mais le véritable film sur Osfour, ou plus exactement sur la mythologie faubourienne de Casablanca reste à faire… Par la suite, j’ai entrepris la réalisation d’un court métrage en couleurs « Sidi Hmad ou Moussa ». Le sujet m’a permis d’aborder une époque complètement balayée et qui me passionne particulièrement : c’est l’époque déchirée du grand poète Sidi Abderrahmane el Majdoub.

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