Une apologie raisonnée de l’oeuvre de l’écrivain marocain Ahmed Bouanani, dont Salim Jay évoque la place qu’il occupe dans sa bibliothèque, aux côtés d’un ensemble d’auteurs, en relevant notamment des correspondances notables avec l’écrivain suisse Robert Walser. ©Electre 2024





« S’il est un roman à élire dans la littérature marocaine comme constituant une bravade victorieuse, c’est surement L’hôpital d’Ahmed Bouanani (1938-2011). Dans un environnement ou la lecture est apparentée, aux yeux de beaucoup, à une transgression saugrenue, choisir de s’y vouer, c’est comme répondre avec enthousiasme à une proposition baroque. Trop souvent privée de lecteurs, le meilleur de la littérature marocaine peine à dévoiler ses fastes er ses fureurs. Le geste de l’écrivain tient trop souvent de la gestuelle supposée avantageuse plutôt que de la production d’une oeuvre. C’est avec force un livre comme L’Hôpital. »
Salim Jay